Le 14 septembre 2017, la Ville de Paris obtenait à l'unanimité l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
100 ans après les Jeux Olympiques de 1924, la France organisera ainsi du 26 juillet au 11 août prochains, puis du 28 août au 08 septembre, cet évènement international.
41 sites olympiques, 20 sites paralympiques, 206 pays représentés, plus de 10 000 participants, la France vit depuis plusieurs mois au rythme des JOP2024, tant en ce qui concerne l'accueil des athlètes avec la mise en place sur tout le territoire de centres de préparation aux jeux que par la mise en place d'actions sportives, festives, culturelles dans les territoires, à destination de l'ensemble de la population.
En ce qui concerne les centres de préparation aux jeux, deux infrastructures ont été labellisées sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil :
- le Complexe sportif intercommunal des Merises, pour le handball, le handball fauteuil, le cyclisme sur route et le paracyclisme sur route.
- le Palais des Sports de la Ville de Luxeuil-les-Bains, pour le basketball et le basketball fauteuil.
S'agissant des actions locales de mise en lumière des JOP2024, le label "Terre de Jeux 2024" a été mis en place par le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) à destination des collectivités territoriales et du mouvement sportif. L'objectif principal est de valoriser les territoires qui souhaitent mettre plus de sport dans le quotidien de leurs habitants, en s'engageant dans l'aventure des JOP de Paris 2024.
Aujourd'hui, ce sont plus de 2800 collectivités territoriales et structures du mouvement sportif qui ont été labellisées dans le cadre de ce dispositif national.
Pour sa part, suite à sa candidature en 2022, la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil a été labellisée "Terre de Jeux 2024" en 2023 (→ lire ici).
Dans le cadre de ce label et de ces engagements pour y accéder, la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil a donc organisé deux actions qui débutent aujourd'hui avec la première d'entre elles : la communication.
Ainsi, devant chacun des équipements sportifs dont elle est gestionnaire, un totem a été mis en place avec quatre flèches directionnelles indiquant la distance des sites olympiques où se déroulent des épreuves en lien avec les activités pratiquées dans infrastructures intercommunales, mais aussi des sites emblématiques en outremer :
1 - au Complexe sportif intercommunal des Merises :
- Le site du Bourget pour l'escalade,
- Le stade Pierre Mauroy à Lille pour les phases qualificatives de basketball et les finales de handball,
- Le stade de France pour l'athlétisme,
- Le site de Teahupo'o, à Tahiti, pour le surf.
2 - à la Piscine intercommunale des Sept Chevaux :
- Le pont Alexandre III à Paris pour le triathlon,
- La Marina de Marseille pour la voile,
- Le Centre aquatique de Saint-Denis pour la natation sportive,
- Le site de Teahupo'o, à Tahiti, pour le surf.
Ces totems ont été installés ce jour, le mardi 28 mai 2024, devant chacun des équipements sportifs.
Prochaine étape avec une étape à destination des enfants, dans le cadre de la compétence communautaire d'accueil péri et extrascolaires.
La Communauté de Communes du Pays de Luxeuil a choisi de proposer des actions autour des JOP2024 aux enfants de 3 à 12 fréquentant les accueils de loisirs, encadrées par les clubs sportifs du territoire et les éducateurs sportifs de la CCPLx.. qui se concrétiseront par une "Journée Olympique" qui se tiendra le mercredi 26 juin prochain au Complexe sportif intercommunal des Merises.
Au programme : cérémonie d'ouverture, ateliers sportifs, remises de médailles... un évènement symbolique, qui mettra en avant les Jeux Olympiques et Paralympiques, un mois avant leur début officiel à Paris.
Dans le cadre de leurs compétences à destination des enfants scolarisés dans les écoles du territoire, les accueils de loisirs périscolaires de la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil organisent des "goûters citoyens" durant lesquels ils invitent des élus à échanger avec eux.
Afin de réfléchir à la thématique du sport sur notre territoire, dans le cadre de la labellisation "Terre de Jeux 2024" dont est titulaire notre Communauté de Communes depuis 2023, les enfants du périscolaire de Froideconche se sont posés bon nombre de questions sur l'accessibilité au sport pour les personnes atteintes de handicap, notamment celles à mobilité réduite comme une de leur camarade de classe.
Il y a quelques semaines, les enfants avaient pu rencontrer Julien Casoli, notre champion handisport haute-saônois, pour parler également de ces sujets.
J'ai également eu l'honneur d'être leur invité, début février, pour répondre à ces questions dans le cadre de mes délégations à l'animation sportive et de loisirs en tant que Vice-Président de la Communauté de Communes et de mon parcours personnel en matière de sport.
Accessibilité des équipements sportifs communautaires, notamment de la future piscine en cours de construction, ouverture des activités sportives dans les clubs locaux aux personnes atteintes de handicap, Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024... les enfants avaient des choses à dire !
Quelques questions posées par les enfants, auxquelles j'ai eu le plaisir de répondre :
- Quel handisport peut on pratiquer sur le secteur luxovien?
- Quels clubs sportifs ou associations sportives proposent des ateliers adaptés aux handicapés sur notre secteur?
- Y aura t-il des activités, des temps prévus spécifiques pour handicapés dans le futur centre aquatique communautaire?
- Différents projets étant prévus sur le bassin luxovien (terrain synthétique, réfection stade Maroselli) est-il prévu espace,accès et matériel et activités spécifiques pour du handisport?
Une belle rencontre, avec un vrai sujet de société, qui montre une nouvelle fois combien les enfants s'intéressent à la chose publique, avec un véritable esprit citoyen.
Après le choix de Paris comme site des Jeux de 2024, le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) présidé par Tony Estanguet a créé un label "Terre de Jeux 2024" à destination des collectivités territoriales et des acteurs du mouvement sportif, en permettant de les associer plus fortement à la dynamique des Jeux.
L'objectif principal de ce label est de valoriser les territoires qui souhaitent mettre plus de sport dans le quotidien de leurs habitants, en s'engageant dans l'aventure des Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Le label "Terre de Jeux 2024" est aussi un réseau privilégié d'accès aux informations diffusées par le COJOP, mais aussi un réseau d'échanges entre les collectivités et le mouvement sportif dans le cadre de la dynamique des Jeux (comme le forum "Terre de Jeux 2024" qui a eu lieu à Montpellier en décembre dernier).
Aujourd'hui, plus de 2800 collectivités et structures du mouvement sportif sont désormais labellisées dans le cadre de ce dispositif national.
La Communauté de Communes du Pays de Luxeuil fait désormais partie de la famille "Terre de Jeux 2024" depuis la fin du mois de mai 2023.
Dans le cadre de cet engagement, comme toutes les collectivités labellisées, la CCPLX est tenue de respecter trois objectifs :
- la célébration, en faisant vivre à tous les émotions du sport et des Jeux au travers, par exemple, des moments d'échanges entre des athlètes de haut-niveau et les habitants du territoire, ou encore en organisant des activités artistiques autour des valeurs des Jeux Olympiques.
- l'héritage, en mettant davantage de sport dans le quotidien des habitants du territoire et en favorisant l'accès à la pratique sportive sans distinction d'âge, de genre, de lieu de résidence ou de condition physique...
- l'engagement, en animant et en faisant grandir la communauté "Paris 2024" sur son territoire, par exemple en relayant l'actualité de "Paris 2024" sur les supports de communication de la collectivité (site internet, réseaux sociaux, affichage public...).
Les avantages du label "Terre de Jeux 2024" pour notre territoire communautaire sont de plusieurs ordres.
En effet, dans le cadre de nos compétences communautaires et des équipements sportifs intercommunaux, ce label va nous permettre de développer et de dynamiser la pratique du sport localement. Ensuite, il va indéniablement nous permettre de dynamiser le territoire du Pays de Luxeuil et de fédérer les acteurs sportifs. Enfin, il va permettre à la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil, propriétaire de deux équipements sportifs de premier plan (piscine intercommunale des Sept Chevaux et Complexe sportif intercommunal des Merises), de faire vivre les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 à la population de notre bassin de vie, en lien avec les communes de notre territoire.
Pour cela, dans le cadre de ce label, la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil a prévu plusieurs actions :
- des actions à destination des enfants, dans le cadre temps périscolaires et extrascolaires dont elle a la compétence sur le territoire : les enfants de 3 à 12 ans fréquentant les accueils de loisirs se verront proposer des actions sportives autour des JOP de Paris 2024, encadrées par les éducateurs sportifs de la collectivité, avec une dominante autour des activités sportives de pleine nature (course d'orientation, VTT, escalade...). Une semaine complète sera dédiée à l'organisation d'une olympiade, avec des activités sportives parmi celles présentes aux JOP 2024, la création d'un drapeau et d'une devise par équipe...
- des actions à destination de l'ensemble de la population dans les équipements sportifs communautaires (piscine intercommunale des Sept Chevaux, complexe sportif intercommunal des Merises, chemins de randonnée gérés par la CCPLx) : tir à l'arc, sorties vélo, course d'orientation, activités d'athlétisme... en partenariat avec les clubs sportifs du territoire. En point d'orgue, organisation d'une manifestation sportive le 23 juin 2024, journée de l'olympisme.
- des actions de communication : une campagne de communication sera mise en place sur les deux infrastructures sportives de la CCPLx, en utilisant le kit de communication fourni par le label "Terre de Jeux 2024". Un totem indiquant les distances entre le Pays de Luxeuil et les différents sites olympiques sera disposé devant la Piscine intercommunale des Sept Chevaux et le complexe sportif intercommunal des Merises.
Le Pays de Luxeuil, partenaire du sport du territoire, Terre de Jeux 2024.
Pour la 15ème année consécutive, depuis l'année scolaire 2007-2008, la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil (CCPLx) a organisé la remise des diplômes de secourisme (PSC1), de natation et de sauvetage aquatique aux enfants de CM2 du territoire.
La sensibilisation au comportement citoyen est un axe fort de la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil à destination des enfants sur le volet aquatique et le secourisme depuis l'année scolaire 2007-2008.
Depuis sa création, la CCPLx a, parmi ses compétences, la "découverte du milieu aquatique par l'apprentissage sur les temps scolaires de la natation pour tous les enfants des écoles élémentaires publiques et privées situées sur le territoire de la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil".
Pour cela, elle propose à chaque classe, du CP au CM1, dix séances de natation annuelles. Pour ces séances, elle met à disposition des enseignants un éducateur sportif et la piscine intercommunale des Sept Chevaux. Ainsi, sur le territoire de la Communauté de Communes, conformément aux programmes de l'école primaire, toutes les écoles pratiquent la natation parmi les disciplines enseignées dans le cadre de l'éducation physique et sportive.
En octobre 2004, une circulaire de l'Education Nationale définissait les compétences "relatives à l'enseignement de la natation" attendues pour les élèves en fin d'école élémentaire.
Les programmes 2008 d'enseignement de l'école primaire, dans le cadre de l'instruction civile et morale, offrent alors aux enseignants la possibilité de développer chez les élèves les gestes de premiers secours.
Avec des séances de natation depuis le CP, un nombre important d'élèves de CM1 a atteint un niveau d'autonomie élevé en natation.
La circulaire de 2004 sur "l'enseignement de la natation" et les programmes 2008 de l'école primaire autorisent alors les enseignants des élèves de CM2 à mettre en place un projet pédagogique spécifique... c'est la naissance du projet "sensibilisation au comportement citoyen", fruit d'un partenariat fructueux entre l'Education Nationale et les collectivités territoriales, en premier lieu la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil.
Le projet a été rédigé par les enseignants, synthèse des concertations pédagogiques avec les éducateurs sportifs de la piscine intercommunale des Sept Chevaux et des moniteurs de la Protection Civile, puis validé et encouragé par l'inspecteur de l'Education Nationale de l'époque.
Ce projet éducatif spécifique comporte :
- un module sur l'enseignement de la natation,
- un module sur l'initiation au sauvetage aquatique,
- un module sur l'apprentissage à porter secours.
Pour ce projet, la CCPLx met à disposition à titre gracieux la piscine intercommunale des Sept Chevaux et deux éducateurs sportifs. Les communes participant au projet mettent à disposition une salle de classe et prennent en charge le coût des intervenants de la Protection Civile, ainsi que le transport des élèves pour les séances de piscine.
A l'issue de l'année scolaire, tous les ans, les élèves reçoivent :
- une attestation de réussite au PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1).
- une attestation de natation pour une distance définie.
- une attestation de réussite à l'initiation au sauvetage aquatique.
Ce projet, mis en oeuvre depuis l'année scolaire 2007-2008, est issu d'un formidable partenariat entre la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil, les services de l'Education Nationale, les Municipalités du territoire et la Direction de la Sécurité et de la Protection Civile.
C'est la commune de Breuches-les-Luxeuil qui fut la première à proposer ce projet aux élèves de CM2 de son école.
En 2008-2009, elle fut rejointe par l'école de Froideconche, avant que les quatre écoles de Luxeuil-les-Bains (Bois de la Dame, Mont Valot, Boulevard Richet et Stade) et celle de Baudoncourt adhèrent également au projet en 2009-2010, sur ma proposition.
En 2011-2012, ce fut le tour de l'école de la Chapelle-les-Luxeuil de prendre part au projet.
En 2012-2013, la commune de Faucogney décide de rejoindre et de financer ce programme de la CCPLx, alors qu'elle est extérieure à notre territoire.
En 2016, enfin, les écoles de Saint Bresson et de Raddon-et-Chapendu intègrent le dispositif.
Ainsi, depuis l'année scolaire 2007-2008, ce sont 1848 enfants qui ont pu bénéficier de ce programme et valider le PSC1.
Parmi ceux-ci, 1384 ont obtenu l'attestation de natation sur 25 m.
Ce mardi, pour la première fois au Complexe sportif intercommunal des Merises, après une formidable démonstration de leur habilité à porter secours, 118 enfants du territoire ont reçu leurs diplômes de PSC1 des mains des élus de la Communauté de Communes, des Communes participant au projet et des représentants des services de l'Education Nationale.
Une fierté pour la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil, fer de lance de ce projet de sensibilisation au comportement citoyen depuis désormais 15 ans.
La fermeture programmée d’une classe de l’école élémentaire du Mont-Valot à Luxeuil-les-Bains par les services de l’Éducation Nationale, à la rentrée 2023, inquiète actuellement parents, enseignants et élus locaux de notre cité thermale, à juste titre.
Cela s’est traduit, ces derniers jours, par des manifestations devant l’école du Mont-Valot et une action symbolique de cadenassage de l’école par les parents d’élèves, jeudi dernier.
En effet, à l’heure où la réduction des effectifs d’enseignants montre progressivement ses limites dans notre pays, la France reculant régulièrement dans les différents classements internationaux de suivi des acquis des élèves, les nouvelles annonces de fermetures de classes dans notre ville, comme dans tout le département de Haute-Saône, ne sont pas de bon augure.
La diminution du nombre d’enseignants au niveau national provoque irrémédiablement la fermeture de classes dans nos écoles, dès qu’un seuil du nombre d’élèves est franchi à la baisse.
Pour atteindre une ouverture de classe, à l’inverse, le seuil est ensuite beaucoup plus haut et ces fermetures de classes s’inscrivent souvent dans le temps.
Les résultantes de ces fermetures de classes sont l’augmentation mathématique du nombre d’élèves dans les classes restantes des écoles concernées et la création de classes à deux, trois, voire quatre niveaux d’enseignement au sein d’une même classe, comme nous pouvons le voir dans certains territoires voisins.
Dans les deux cas, ces situations ne sont pas acceptables au-delà d’une certaine mesure.
Augmenter les effectifs dans une classe ne peut que réduire l’accompagnement individuel nécessaire de chaque enfant, laissant parfois les plus fragiles au bord du chemin au profit de la progression de l’ensemble du groupe. Cela est d’autant plus vrai que le groupe est grand, que les effectifs de chaque classe sont importants.
A terme, afin de ne perdre aucun enfant en route, la solution de facilité est souvent de baisser le niveau d’attente au niveau des programmes nationaux d’enseignement scolaire au niveau du ministère… aboutissant ainsi à la baisse du niveau scolaire de tous nos enfants, année après année. CQFD.
Créer des classes à deux, trois ou quatre niveaux est, à mon sens, une solution bien pire encore.
D’abord, en termes d’enseignements. Comment permettre aux professeurs de nos écoles élémentaires de travailler sérieusement une thématique, une matière ou un sujet précis s’ils doivent conjuguer avec deux, voire trois ou quatre niveaux scolaires en même temps ? Avec trois ou quatre groupes d’élèves qui font des choses différentes en même temps ?
Si cela peut éventuellement s’entendre pour certaines sections de type CE1/CE2 ou CM1/CM2, où les programmes sont voisins, il ne peut être entendu pour trois ou quatre niveaux aux programmes manifestement différents.
La classe de CP, tout particulièrement, en tant qu’année d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, mais aussi des bases des mathématiques, doit absolument être sacralisée. Ce sont les fondements des acquis de nos enfants qui se jouent là.
Ensuite, en termes d’élèves eux-mêmes. Pour des enfants nés en début ou en fin d’année, l’écart d’âge peut parfois atteindre près de quatre ans entre les plus jeunes et les plus âgés au sein d’une même classe à trois niveaux.
Que ce soit en termes de maturité, d’aptitudes ou même de sociabilisation, cela ne peut qu’avoir des effets néfastes et aboutir parfois à des situations problématiques entre enfants, entre groupes d’enfants, les plus anciens n’ayant indéniablement pas les mêmes jeux que les plus jeunes enfants au sein de nos écoles primaires.
Imaginez un enfant né en fin d’année, qui peut potentiellement faire sa rentrée de septembre à l’âge de 5 ans, tout fraichement sorti de sa grande section de maternelle, qui se retrouve dans une classe à trois niveaux CP/CE1/CE2 avec des enfants qui peuvent déjà avoir 8 ans depuis plusieurs mois !
Comment demander à nos enfants de travailler sérieusement à l’école quand les élèves voisins dans la même classe font un travail différent, eux-mêmes voisins d’un autre groupe penché sur une autre tâche scolaire ? Imaginez maintenant la même situation si l’un des groupes fait un travail oral…
Avec cette organisation, ce ne sont pas que quelques élèves qui seront laissés au bord du chemin durant l’année scolaire… mais tout un groupe, qui perdra pied d’année en année. Cela aboutira progressivement à l’abaissement durable du niveau scolaire de tous les enfants de l’école à moyen terme.
Dans ce contexte, pointer de potentielles carences d’éducation des parents, réclamer un cadre familial ferme et exigeant, confondre éducation bienveillante et lacunes éducatives, serait simplement se tromper de débat.
La question n’est pas d’accuser les familles sans même les connaître, mais bien d’accompagner les parents dans les apprentissages de leurs enfants, ce qui est la mission première de l’Éducation Nationale, dans des locaux gérés par les collectivités territoriales, et en premier lieu les communes.
Le vrai sujet est bien de s’opposer à la fermeture de classes dans nos écoles élémentaires, creusets de l’avenir de nos enfants. Ce combat des parents est légitime et il doit être relayé par les élus locaux, sans détour.
Je partage cette inquiétude et, comme lors de la fermeture du collège Mathy, comme lors du regroupement des deux lycées Beauregard et Lumière, je suis opposé à toute régression de l’enseignement scolaire de nos enfants pour des raisons comptables.
Quelles solutions à Luxeuil-les-Bains ?
Luxeuil-les-Bains compte quatre écoles élémentaires publiques (École du Stade, École du Bois de la Dame, École du Boulevard Richet, École du Mont-Valot) et une école élémentaire privée au centre-ville.
Redisons-le, augmenter les effectifs des classes de manière exponentielle n’est pas une bonne solution pour pallier aux fermetures de postes d’enseignants dans nos écoles, pour autant qu’elles se confirment.
Regrouper plusieurs niveaux d’enseignement par classe n’est pas une solution non plus, loin de là. Ces regroupements de niveaux aboutiront indéniablement au même résultat de baisse du niveau scolaire de nos enfants.
Chaque école de Luxeuil-les-Bains compte un certain nombre d’élèves par niveau, parfois insuffisant en effectif pour maintenir la classe sans regroupement de plusieurs niveaux.
Le regroupement des élèves d’un même niveau dans une même école pourrait être un moyen d’éviter les classes à plusieurs niveaux, en portant les effectifs à un niveau suffisant pour créer des classes à niveau unique, notamment pour les plus jeunes élèves (prioritairement en CP).
La volonté de maintien d’écoles de proximité qui a guidé le maillage harmonieux de quatre écoles élémentaires rénovées, situées chacune dans un secteur géographique de Luxeuil-les-Bains, ne peut s’imposer au-dessus de la qualité des apprentissages de nos enfants.
La mise en place d’une navette de transport scolaire par la Ville de Luxeuil-les-Bains entre les différentes écoles, comme celle qui les conduit au restaurant scolaire pour le déjeuner, pourrait conduire les enfants ainsi délocalisés dans l’école où se situe leur niveau de classe.
Une nouvelle fois, face aux décisions incompréhensibles de l’État auxquelles ils s’opposent pourtant avec force, les élus des collectivités territoriales doivent prendre les décisions d’intérêt général pour l’avenir de nos enfants.
C’est à l’école que tout se joue.
"Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer, et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil, et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable."
Avec une photo des quelques mots écrits par mon plus jeune fils, en ce premier matin de janvier, sur notre plage favorite de Méditerranée et ces quelques phrases de Jacques BREL, qui a su si bien parler de la ville-préfecture de notre beau département de Haute-Saône, je souhaite vous présenter mes voeux pour une très belle année 2023 pleine de bonheur, de santé, de réussite et de sérénité.
Après une année 2022 qui nous a éprouvé sur de nombreux points, mais qui a aussi su nous apporter son lot de moments de bonheur, l'année 2023 s'ouvre aujourd'hui dans un contexte certes compliqué, mais plein d'espoirs.
Les mots de Jacques BREL prennent donc toute leur importance en ce premier jour de 2023, où nous pouvons rêver à une nouvelle année pleine de moments heureux, que ce soit au niveau politique, professionnel, associatif, sportif, familial ou personnel.
A ceux qui sont éprouvés au niveau de leur santé, je souhaite que 2023 apporte le meilleur et le plein rétablissement.
A ceux qui rencontrent des difficultés, quelles qu'elles soient, je formule le voeu que 2023 vous permette de les affronter et d'en trouver l'aboutissement le plus heureux possible. Si, dans le cadre de mes responsabilités, de mes mandats ou simplement de mes compétences, je peux vous y aider, alors je me réjouirai de pouvoir le faire.
Que 2023 vous apporte tout ce dont 2022 vous a privé, avec le maximum de bonheur auprès de ceux qui vous sont chers.
Très belle année à tous !
Fin 2020, au nom de l'Association Nationale Des Elus en charge des Sports (ANDES), j'avais proposé à Madame le Ministre et au Président de l'Agence Nationale du Sport de mettre en place une étude collégiale aux fins de connaître les réels besoins et attentes des acteurs du sport en France.
Cette étude, fondée sur la collégialité qui a construit la gouvernance de l'Agence Nationale du Sport, au travers de quatre collèges que sont l'Etat, le mouvement sportif, le monde économique et les collectivités territoriales, nous permettrait d'orienter nos politiques publiques en matière de sport, celles-ci étant parfois déconnectées du terrain et des réels besoins des acteurs du sport.
En effet, au coeur de la période sanitaire liée à la pandémie de CovID-19, les membres des quatre collèges de l'Agence ont su montrer combien ils savaient se "serrer les coudes" en mettant à disposition leurs données, leurs ingénieries et tous les moyens dont ils disposaient pour surpasser cette crise sans précédent.
L'idée est donc venue de poursuivre sur cette lancée et de travailler collégialement pour préparer l"avenir, en compilant les données des 5 dernières années dans une phase rétrospective éclairante pour l'avenir et dans une seconde phase prospective à l'horizon 2030/2035.
Au nom de l'ANDES, j'ai eu l'honneur de piloter cette étude confiée au Centre du Droit et d'Economie du Sport (CDES) de Limoges, à laquelle ont également participé l'Agence Nationale du Sport, le Ministère des Sports, le Comité National Olympique et Sportif Français, le Comité Paralympique et Sportif Français et l'Union Sport et Cycle.
Plus de 6 mois d'étude intense, de compilation de la littérature existante, mais aussi d'entretiens, de groupes de travail, de questionnaires et de groupes d'experts... qui ont conduit à un document abordant tous les enjeux et les scenarios de ce que sera le sport de demain.
"Une ambition commune pour le sport de demain" aura été notre fil conducteur durant toute cette étude, qui se conclut par de vrais outils pour développer le sport dans l'avenir.
Présentée lors d'une émission spéciale sur le plateau de la chaîne télévisée "Sport en France", présentée par Gaëlle MILLON, en présence de Brigitte HENRIQUES (CNOSF), Marie-Amélie LE FUR (CPSF), Laurence VAGNIER (Ministère des Sports), Frédéric SANAUR (Agence Nationale du Sport), Virgile CAILLET (Union Sport et Cycle) et moi-même, vous pourrez retrouver les éléments et échanges entre les différents acteurs de cette étude en cliquant ici.
L'intégralité du rapport d'étude est également disponible ci-dessous.
Hier matin, alors que les dernières investitures viennent d’être données par la CNI, la direction des élections du siège des Républicains m’a informé de l’officialisation de l’accord national en vue des élections législatives entre Les Républicains et de l’UDI.
Dans un département où le Rassemblement National fait son meilleur score avec 56,90 % des voix au premier tour des élections présidentielles et alors même que Les Républicains mettent en avant « l’ancrage territorial » de leurs candidats aux élections législatives, cet accord national prévoit de réserver la 2ème circonscription de la Haute-Saône à nos alliés centristes de l’UDI.
J’en prend acte.
L’intégrité, l’honnêteté et la loyauté en politique imposent de se plier aux règles d’un processus d’investiture auquel on participe. Je me plierai donc à cette décision, une nouvelle fois.
Ceci étant, pour les prochaines échéances électorales dans lesquelles je m’investirai, quelles qu’elles soient, je ne solliciterai plus d’investiture auprès des Républicains.
A moins de 40 jours des élections présidentielles, à l'heure où l'ensemble des candidats sont connus, le choix doit désormais se faire sur leur vision de la France pour les cinq années à venir. Le programme des candidats s'avère donc être la variable primordiale pour orienter le choix de nos concitoyens et celui de notre pays. Impliqué de longue date dans les politiques publiques en matière de sport par mes engagements politiques locaux, régionaux et nationaux, j'ai naturellement participé à la rédaction du volet "sport" du programme de Valérie PECRESSE, aux cotés de nombreux élus ou responsables sportifs nationaux de premier plan. En matière de sport, tous les volets ont été abordés. Tous les échelons, du sport amateur au sport professionnel, en passant par le sport scolaire, ont été repensés. Il en ressort un programme d'avenir solide, cohérent et adapté à l'ambition de faire de la France une véritable Nation sportive, notamment à l'horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. En voici les éléments, présentés aux acteurs du sport et à la presse, le samedi 19 février dernier. |
1 - Développer le sport pour tous, de l’école au plus haut niveau
1.1. Ouvrir le sport à tous et à toutes, dans les écoles comme dans les entreprises
Ouvrir les écoles, collèges et lycées au monde sportif en définissant, avec l’Education nationale et les collectivités territoriales, un plan de conventions entre établissements scolaires ou universitaires et clubs sportifs, afin de faciliter l’utilisation des infrastructures et l’encadrement des élèves.
Mobiliser les nouveaux établissements publics innovants proposés par Valérie Pécresse, où le sport occupera une place primordiale.
Créer des externats d’excellence dans les collèges et les lycées en zones prioritaires, ouverts jusqu’à l’heure du dîner et favorisant le travail, la culture mais aussi le sport.
Renforcer la pratique sportive dans les clubs, grâce à un accompagnement à la prise de licence pour certains publics, notamment les jeunes les plus défavorisés.
Encourager les mutuelles à prendre en charge le sport sur ordonnance. Un accompagnement spécifique sera apporté aux clubs formateurs dans cette démarche.
Créer les conditions d’une réelle prise en compte de la pratique sportive féminine, jusqu’à la haute performance, et développer le rôle des femmes dans toutes les fonctions fédérales, afin de briser le plafond de verre de la place des femmes dans le milieu du sport.
Accompagner les fédérations pour améliorer concrètement les conditions de la pratique et de la performance des personnes en situation de handicap.
Faciliter, avec les représentations syndicales et patronales, une meilleure prise en compte des activités physiques et sportives dans l’entreprise.
Valoriser l’engagement bénévole par des bonifications pour le calcul des annuités de retraite. Cette possibilité sera ouverte aux personnes ayant travaillé plus de dix ans comme bénévoles actifs dans une association.
1.2. Protéger et soutenir nos athlètes de haut niveau
Créer un vrai statut des sportifs de haut niveau, avec un accompagnement financier, en lien avec les collectivités territoriales et les fédérations, pour qu'ils puissent se consacrer pleinement à leur entrainement.
Mettre en place un centre de gestion et d’accompagnement des sportifs de haut niveau, dédié à leur suivi scolaire, universitaire, socio-professionnel et sportif. Les enseignements scolaires et universitaires seront aménagés.
Permettre aux CREPS d’accueillir la scolarité des stagiaires sur place, sur le modèle de l’Institut national des sports et de l’expertise.
2 - Valoriser et enrichir le rôle de tous les acteurs de l’environnement du sport
2.1 - Déployer un grand plan d’investissement sportif en impliquant les collectivités territoriales
Mettre en place un grand plan d’investissement en équipements sportifs, en lien avec les collectivités territoriales et en concertation avec les instances du mouvement sportif.
Imposer, en contrepartie des financements publics, la présence d’un club sportif résident, avec l’obligation d’instaurer une pratique féminine, grâce à des équipements aménagés et des vestiaires dédiés.
Apporter un soutien financier complémentaire lorsqu’un projet sportif s’adressera également aux personnes en situation de handicap.
Mettre en œuvre, sur 5 ans, un plan sport outre-mer spécifique pour compenser le déficit d’équipements de nos territoires éloignés.
Favoriser le maintien des champions sur place, en facilitant leurs déplacements dans l’Hexagone et leur participation à des stages ou des compétitions dans les pays proches.
2.2. Faire confiance au mouvement sportif
Garantir un dialogue simplifié avec les fédérations, basé sur la confiance partagée et une facilitation des relations avec l’Etat.
Consolider l’action du comité national olympique et sportif français dans la défense du modèle fédéral et mettre en place une concertation régulière avec le CNOSF et les collectivités territoriales avant de prendre toute mesure structurante.
3 - Placer le sport au cœur des politiques publiques et des valeurs de la République
3.1. Mettre le sport au centre de toutes les politiques publiques
Créer un puissant ministère des Sports et de la Jeunesse¸ qui rayonnera en direction de toutes les politiques de l’Etat : éducation nationale, politique de la ville, culture, emploi, santé, etc.
Organiser une réunion de travail annuelle au cours de laquelle chaque ministre concerné fera le bilan de son action en faveur du sport. L’Etat retrouvera ainsi la totalité de ses compétences actuellement dévolues à l’Agence nationale du sport. Les différents échelons d’action et de décision seront également simplifiés.
Faire du modèle sportif français la référence d’un modèle européen du sport. Les compétitions des équipes nationales auront priorité sur celles des grands clubs et le sport professionnel deviendra plus solidaire du sport amateur.
Valoriser la performance de nos athlètes et notre présence dans les instances internationales, à travers un réseau diplomatique et d’influence.
3.2. Faire respecter les valeurs de la République dans la pratique du sport
Rétablir l’agrément préfectoral des associations sportives pour garantir le respect des principes de laïcité et des valeurs de la République : liberté d’accès aux associations, absence de prosélytisme religieux de la part des animateurs ou des dirigeants, et interdiction du port du voile.
Combattre toutes les dérives dans la pratique sportive, aux côtés des fédérations, comme les violences sexuelles, le dopage, le racisme ou l’homophobie.
Depuis plus de 10 ans, nul n’est sans connaître mon amitié et mon engagement auprès de Valérie PECRESSE, aujourd’hui candidate de la Droite et du Centre aux élections présidentielles.
Tous deux présidents des groupes de Droite républicaine et du Centre aux Conseils régionaux de Franche-Comté et d’Ile-de-France jusqu’en décembre 2015, nous avions fondé à l’époque l’Association des Elus Régionaux de France (AERF) au sein de laquelle j’ai eu l’honneur d’être son vice-président, avant de construire ensemble notre mouvement politique « Libres ! » en 2017, puis d’œuvrer à son investiture depuis plusieurs années en vue des élections présidentielles.
Membre de son équipe rapprochée au niveau national et son porte-parole en Haute-Saône depuis le début de notre aventure commune, je participe aujourd’hui à son projet présidentiel, mais aussi au comité de soutien que nous avons lancé en compagnie des élus de Droite dans notre département, il y a quelques jours.
Prochainement, Valérie présentera notamment son programme dédié au sport, pour lequel je me suis beaucoup investi, comme ceux pour la démographie médicale, la santé ou la famille qu’elle a déjà dévoilés.
Dans le cadre de ce travail à ses côtés, mon engagement se doit aujourd’hui de franchir une nouvelle étape en vue de son élection à la Présidence de la République, puis de la mise en place de notre programme pour redonner à la France tous les atouts d’une fierté retrouvée.
En effet, après l’étape des élections présidentielles où je suis déjà pleinement investi, viendra le temps des élections législatives qui devront donner à Valérie PECRESSE une majorité parlementaire lui permettant de mettre en place le programme d’actions fortes que les français attendent.
A sa demande, depuis plusieurs semaines, comme cela a pu déjà être dévoilé dans la presse, je me suis porté candidat à l’investiture des Républicains aux élections législatives de juin prochain.
Eperdument convaincu que le Député doit être un défenseur pugnace de sa circonscription à Paris et non l’inverse, mon engagement auprès des Haute-Saônoises et des Haute-Saônois ne peut souffrir d’être partiel ou incomplet.
Les dossiers que je souhaitais mener au sein de l’équipe municipale de Luxeuil-les-Bains en tant qu’Adjoint au Maire étant désormais terminés, bien engagés ou en parfait ordre de marche, j’ai donc décidé de m’engager pleinement dans les deux échéances présidentielles et législatives aux côtés de Valérie PECRESSE.
Fort de mon expérience d’élu de terrain, mais convaincu qu’on ne peut pas faire correctement les choses en cumulant les responsabilités, j’ai donc adressé la démission de mes fonctions d’Adjoint au Maire de Luxeuil-les-Bains à Monsieur le Préfet, ce week-end, à l’issue de la cérémonie des Trophées des Sports que je souhaitais conduire pour terminer ma 14ème année dans mes délégations municipales exécutives au Sport, à la Jeunesse, à la Santé, à la démographie médicale et au Handicap.
Cette liberté d’action ainsi retrouvée me permettra de m’investir pleinement dans une campagne présidentielle que je souhaite victorieuse pour l’avenir de notre pays, puis dans une campagne législative enthousiaste, convaincante et engagée au service de la 2ème circonscription de la Haute-Saône.
https://www.lesaffichesdelahautesaone.fr/stephane-kroemer/
Parmi les moments qui rendent le mandat d'élu local aussi passionnant, les meilleurs sont certainement ceux où nous voyons aboutir des projets que nous pilotons ou pour lesquels nous sommes intervenus.
L'actualité du week-end dans la presse quotidienne régionale s'en fait l'écho, avec la création d'une nouvelle entreprise dans le domaine de la petite enfance sur le secteur du Pays de Luxeuil.
Au début du nouveau mandat municipal et intercommunal, le Commandant de la Base Aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains m'a fait part du besoin accru de garde d'enfants des personnels civils et militaires qui travaillent sur le site de la BA 116, étant en charge du projet de création d'une nouvelle structure multiaccueil (crèche) sur le Pays de Luxeuil en tant que Vice-Président de la Communauté de Communes.
Confronté aux problèmes de places disponibles, de distance avec les structures existantes et d'horaires atypiques pour la garde de leurs enfants, les personnels de la BA 116 avaient ainsi fait remonter leurs besoins. Le renforcement attendu de notre base aérienne dans les années à venir confortait indéniablement ce besoin et l'importance d'une solution à court terme.
Sollicité quelques semaines plus tard par une porteuse de projet originaire des Vosges, qui souhaitait implanter une micro-crèche privée sur le territoire du Pays de Luxeuil, la complémentarité entre l'offre publique (crèches) et privée (assistantes maternelles, MAM et micro-crèches) est apparue intéressante pour répondre à la demande formulée par le Commandant de la BA 116, mais aussi par les familles du territoire confrontées aux mêmes problématiques.
Après une première rencontre sur le site de la BA 116, la question de l'implantation foncière du projet s'est résolue assez rapidement par l'intermédiaire du Maire de Saint-Sauveur et Président de la Communauté de Communes. Les anciens locaux inoccupés de l'ADAPEI à Saint-Sauveur, vides depuis plus de 10 ans, à quelques minutes de la base aérienne, trouvait alors un nouveau potentiel économique en quelques instants.
A la lecture de la presse de ce dimanche, je me réjouis donc d'avoir ainsi pu faciliter le développement d'une nouvelle entreprise, avec création de 4 emplois pour des personnes issues de notre territoire, à destination des familles du Pays de Luxeuil.
Développement économique, résorption d'une friche industrielle, création d'emplois, activité nouvelle à destination de la petite enfance et des familles sur le territoire... un magnifique projet qui voit aujourd'hui le jour en quelques mois, grâce au dynamisme et au professionnalisme de la porteuse du projet, dont je me félicite d'avoir pu faciliter la mise en oeuvre.
Etre élu local, au-delà de la gestion de la collectivité, c'est aussi être facilitateur de projets.
Comme tous les ans, après le tumulte habituel de début janvier, renforcé cette fois encore par un contexte sanitaire dégradé, je veux prendre le temps de vous souhaiter une belle année 2022, en espérant qu'elle soit l'année du mieux.
Mieux, car il faut bien reconnaître que les deux années qui nous précèdent n'ont pas été les meilleures, malgré tous les bons voeux qui ont été traditionnellement partagés au début de chacune d'entre elles.
Marquées par les privations liées à la pandémie, que ce soit en termes sociaux, familiaux, amicaux, professionnels, sportifs ou culturels, les années 2020 et 2021 nous auront fait utiliser des mots qui n'avaient eu cours qu'en période de guerre, tels que confinement, couvre-feu, isolement ou laisser-passer.
Ceci étant, ils nous auront fait découvrir des mots nouveaux comme visioconférence, variant, distanciel ou présentiel...
Mon premier souhait sera donc que nous retrouvions simplement un année normale, loin de ces contraintes, des gestes barrières, des tests PCR ou antigéniques, des isolements forcés ou des rappels de vaccins à répétition que nous connaissons aujourd'hui, pour laisser place à la convivialité, aux poignées de mains et aux embrassades.
Malheureusement, cette ambition ne se réalisera qu'avec les efforts de tous.
Après deux ans d'efforts, la lassitude peut légitimement nous gagner et nous faire baisser la garde, nous révolter contre des mesures qui semblent prises à la va-vite, nous poser mille questions sur l'intérêt d'un vaccin qui semble inefficace contre les nouveaux variants, pour finalement nous faire tomber dans le fatalisme et la résignation.
Cependant, il nous faut sans cesse nous rappeler que des gens meurent de ce maudit virus et que certains de nos concitoyens, qu'ils soient médecins, infirmiers, soignants, acteurs des secours ou de la santé, se donnent corps et âmes pour sauver la vie de ceux qui sont frappés le plus durement par les symptômes de cette maladie.
Faire ces efforts, se faire vacciner, respecter les gestes barrières, c'est protéger nos proches les plus fragiles, mais c'est aussi saluer l'engagement de ces soignants épuisés, en leur évitant d'amplifier le flux de malades.
Vous souhaiter le mieux, c'est finalement espérer que notre vie redevienne normale, comme avant, loin des problèmes épidémiques.
Dès lors que la santé de tous sera assurée, alors nous retrouverons le bonheur du vivre ensemble, des réunions de famille, des soirées entre amis, du travail en équipe, mais aussi des loisirs, des spectacles et de la culture, des compétitions sportives, des voyages ou des vacances au soleil...
Aussi, avant tout, si je veux vous souhaiter une bonne année 2022, mes voeux seront surtout ceux d'une bonne santé pour vous et vos proches, loin des turpitudes virales.
Cet écueil franchi, je me réjouirai de vous voir retrouver le bonheur, la réussite dans vos projets, qu'ils soient personnels, professionnels, familiaux, sportifs ou politiques.
A ce moment, nous pourrons alors dire que 2022 sera une année où tout ira mieux !
Très belle année à tous.
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